Belle journée. Encore une de ces matinées qui donnent envie de rentrer au plus vite pour aller se coucher. C'est ce que tout le monde dirait en fait. Sauf moi. Ma seule envie pour le moment était d'aller poster sur le blog toutes les nouveautés que j'avais pu entendre ici et là. Pour certaines personnes, je suis un genre de « Gossip Boy » alors que pour d'autres, je suis juste celui qui raconte l'histoire du collège. Qu'importe ce qu'il dise. Gérer cette petite merveille de site internet permet de se faire autant d'amis que d'ennemis. Mais le plus drôle avec cela, c'est que d'un jour à l'autre, certains amis peuvent se transformer en ennemis si l'on a osé dire qu'il a trompé truc avec machin et certains ennemis peuvent devenir les meilleurs alliés pour pourrir la vie de certaines personnes. Franchement, ça a juste le don de bien m'amuser. Je ne fais ça que par passion de l'écriture et aussi car sans cela, il y aurait – à mes yeux – peu d'animation. Je ne dis pas que sans le site, les différentes fraternités ne seraient pas en conflit ou en alliance, mais avec, c'est un combat entre sororités et entre les gens adhérents à chacune d'entre elles. Oh oui, c'était un travail à plein temps, mais les études sont relativement faciles à suivre, donc avoir un passe-temps si intéressant de côté … Ce n'était que du bonus. Enfin, assez parler de cela. L'heure de cours venait de sonner la fin et mon estomac me rappelait que manger était vitale.

Le réfectoire. Endroit qui ne plaisait pas le moindre du monde, mais où l'on peut en apprendre tellement sur les autres qu'y aller était primordial pour la suivie de mon journal. Au fil du temps et quand les gens se sont rendus compte que j'étais à la tête du site, ils chuchotent plus bas leur secret, ou bien arrêtent tout simplement de parler quand je suis proche d'eux. Cette attitude m'a tout de suite fait rire. Pourquoi ? Parce que j'arrive de toute façon à tout savoir et que je ne suis pas seule pour écrire. Les autres personnes de ma fraternité m'aident énormément et j'en suis très fier. Qui a dit que les intellos sont de simples grosses têtes à lunettes hideux et sans jugeote ? Ce serait faire une énorme bêtise que de croire cela et surtout de persévérer à croire que c'est vrai. La salle est bondée de monde et je me dépêche de prendre de quoi me remplir l'estomac jusqu'à ce soir. Mon regard scanne rapidement la salle. Trouvé une personne avec qui manger. Les tables sont faites – pour la grande majorité – par sororité. Celui qui voulait se mélanger avec les autres étaient très courageux et se retrouvaient souvent seuls et humiliés par les rires des autres. Non, ce n'était pas mon truc, personnellement.

Ah. Je venais de trouver ma cible. Avançant vers elle, je n'avais aucun doute que j'allais faire des étincelles. Elle parlait avec une amie – je suppose – à côté d'elle et j'avais le champ libre pour prendre une chaise et prendre place en face d'elle. Quelques secondes passèrent et elle se rendit vite compte que quelque chose avait changé. Son regard se portait sur moi. Un sourire s'accrocha à mes lèvres quand elle ne me lâcha pas des yeux. Son amie s'éclipsa et je me retrouvais en tête à tête avec elle. Ah, j'en avais rêvé de ce moment ! Mais je doute que notre discussion soit des plus calmes et posées. Pas après que j'ai publié la veille sur le site que la demoiselle en face de moi du nom de Felyn devait se taper un mec différent par soir et qu'elle avait sûrement déjà rendue cocu les trois-quarts de ses amies. Vous me trouvez odieux ? Vous n'avez encore rien vu. « Bonjour Felyn, comment vas-tu par cette belle journée d'été ? » Bah quoi ? La politesse avant tout voyons. Commençant à manger, je le la lâchais pas un instant des yeux. Ce que je voulais réellement d'elle ? Absolument pas lui pourrir la vie. Mais juste une nuit torride, elle et moi. Ah oui, j'en pensais depuis plusieurs semaines et j'aurais ce que je veux très vite, je le sens.

Je suis une femme, belle, calme et amplie de retenue il est hors de question que je sorte de mes gons pour ce petit con ridicule qui ose poster des monstruosités sur son petite blog insignifiant ! Quoi ? Moi ? M'énerver ? Je ne vous pas de quoi pour parlez je suis très calme ! Mais de quel droit ce cafard ose-t-il ainsi étaler ma vie privée dans son putain de blog totalement ridicule. Certes, certes j'aime qu'on parle de moi et les scandales j'adore CEPENDANT c'est moi et moi seul qui crée mes propres scandales personne n'a le droit de me traiter de fille facile devant tout le collège !
Je deviens folle je jette mon ordinateur sur le sol et balance mon téléphone a travers la chambre. Quel con... Je suis totalement hystérique ce type à le don pour réellement me rendre méchante et agressive. Pourtant l'énervement fait venir les rides plus vite il faut que je fasse attention ! C'est pourquoi j'ai appeler mon masseur il est 22h ET ALORS ? Je suis sa meilleure cliente pour moi il traverserais la terre sur les genoux !

La passage de mon masseur, très tard dans la soirée explique comment je peu être aussi calme et resplendissante ce matin. Fraiche comme un bouton de rose je ne prête aucune attention à ce que l'on raconte dans les couloirs et m'en réjouit presque bien que toutes les demoiselles me regarde 'un air très suspicieux j'en ai rien à faire je suis une reine... celle des coeurs brisés. J'obtiens tous les hommes que je veux et je me fiche pas mal des chienne qui les accompagne je ne force aucune de mes conquêtes ils sont tous très avide de partager mes draps, il faut croire que j'ai quelque chose en plus que toutes ces demoiselles.

L'heure du déjeuner approchait, je n'avais pas très fin cependant afin de faire taire d'ancienne rumeur sur ma "possible" boulimie je me rends au réfectoire et demande un un des tout jeune pion des Diamonds, je ne sais même plus son nom d'aller demander mon repas à la cuisinière, il n'y a pas de raison que je mange comme toute le monde. Une fois mon plateau en main je m'installe à ma place préférée contre la grande baie vitrée alors qu'une de mes "amie" reste avec moi et me fait la conversation quelque chose de très ennuyeux d'ailleurs mais en tant que reine je dois me montrer parfois sereine envers les membre de ma propre fraternité. Pourtant une espèce de chose que je ne considérerais pas comme un humain s'approche de la table je ne montre pas un certaine mécontentement en le voyant arrivé et le regarde de haut en bas comme s'il s'agissait d'un insecte insignifiant. C'était pourtant un roi... mais un roi minuscule...

« Bonjour Felyn, comment vas-tu par cette belle journée d'été ? » Et en plus de me parler il s'assoit en face de moi et cette gourde s'en va quelle idiote ! Je me pare cependant de mon plus beau sourire

« Cette journée était radieuse jusqu'à ce que... tu la gâche en venant m'adresser la parole...Erwan »

Répondis-je froidement mais toujours avec un politesse exemplaire et un sourire parfait. Car je savais parfaitement que tous le monde nous regardaient et étaient avide de voir ma réaction.

Se contrôlait-elle ? J'en avais bien l'impression et ça ne m'amusait que davantage. J'avais une envie, une toute petite requête de rien du tout : la voir explosée devant tout le collège, tout le petit monde du réfectoire qui avait les yeux braqués sur nous. Pourquoi se retenait-elle alors que ses yeux me tueraient s'ils le pouvaient et que son ton était glacial à souhait ? Ah oui, les reines doivent rester maîtresse d'elles-même, montrer l'exemple et ne pas devenir folle. Pourtant, elle allait vite le devenir, car je ne comptais pas arrêter mes rumeurs et autres vérités sur mon blog de sitôt. Surtout pas si l'on couche ensemble. Mais ça, tu n'es pas obligé de le savoir. Une idée me vient, mais je voulais d'abord faire les politesses en bon et du forme. « Cette journée était radieuse jusqu'à ce que... tu la gâche en venant m'adresser la parole...Erwan » Ah ce sourire, j'aimerais tellement qu'il soit plus authentique. « Comment pourrais-je gâcher une journée en venant t'adresser simplement la parole ? Ce n'est pas très gentil de ta part, surtout en temps que reine » Oui, si elle comptait sur moi pour rendre sa journée de pire en pire, il n'y avait pas de soucis. Ais-je oublier de mentionner que je l'enregistrais ? Je ne voulais pas perdre une miette de notre première longue conversation. Si j'avais pu, je l'aurais filmé, mais je serais très vite passer pour un pervers omnibulé par elle. Certes, ce n'est pas très loin de la réalité, mais autant la jouer en finesse.

Mangeant tranquillement, un sourire amusé aux lèvres, je cherchais à la provoquer par tous les moyens possibles. Vous savez, faire des gestes explicites, ces longs regards, ces sourires sous entendants tellement de choses. Cela m'importait peu que tout le monde me voit. Qui parlerait de moi ? Un « intello » qui peut facilement détruire la vie de n'importe quelle personne ici si elle essaye de faire la connerie de dire ne serait-ce qu'une seule parole de travers ? Personne je crois bien. « Au fait, tu as entendu les rumeurs ? Tu coucherais avec un mec différent tous les soirs, c'est vrai ? » Pousser le bouchon encore plus loin ? Oh oui. Je ne pouvais même pas hésiter à être si direct avec elle. Je voulais l'exclusivité qu'elle le dise de sa propre voix, histoire de balancer le son sur internet au plus vite. Heureusement, elle ne pouvait pas m'étrangler en public. Quoique, la photo aurait été un élément en plus à ajouter au blog. « La reine Felyn pète un câble et devient violente : enfermez-la ! » Ce serait parfait mais bon, je ne perdais pas mon objectif principal de coucher avec elle.

Si ses yeux avaient le pouvoir de me tuer, je serais mort depuis un bon petit moment. Ça m'amuse de voir le self-control dont elle essaye d'user pour ne pas m'assassiner sur le champ. J'attendais patiemment un signe, juste un qui me prouverait que j'ai déjà raison et ensuite qu'elle allait devenir folle si je continuais mon jeu grâce à mon blog. Je savais beaucoup de choses sur elle, et lui rappeler m'amusait au plus haut point. « Je suppose que tu as appelé immédiatement ton masseur quand tu as appris la nouvelle n'est-ce pas ? Ma pauvre chérie, tu as du être dans tous tes états » Je parlais normalement, de façon à ce que n'importe qui qui tend l'oreille puisse entendre. Mais doucement, beaucoup plus bas, je lui chuchotais : « Tu aurais pu m'appeler Felyn, je t'aurais fait un massage aphrodisiaque et un petit supplément, tu aurais été totalement relâché après avoir jouis mon nom » Provocation, quand tu nous tiens. Mon sourire ne se fit que plus malicieux et amusé. Alors ma belle, tu pensais que nous ne pouvions pas jouer au même niveau ? Grossière erreur que tu vas devoir subir à tes dépends.

Il faisait parti de la pire espèce de parasite que je connaisse il avais besoin de moi pour faire tourner son blog bidon et ça commençais à me fatigué. Des fois j'aimerais juste pleurer crier et me caché dans un petit coin... Si, si c'est bien moi qui dit cela. Mais Erwan avait le dont de toucher ou ça faisait mal et il ne se contentait pas de poignarder une fois, il s'acharnait.

« Comment pourrais-je gâcher une journée en venant t'adresser simplement la parole ? Ce n'est pas très gentil de ta part, surtout en temps que reine »

« Là c'est plus en tant que fille que je te parle »

Répondis-je du tac au tac, jouant avec un brocoli dans mon assiette. Je me devais de soutenir son regard parce que si je flanchait il pourrais se venter d'avoir envie des aveux comme quoi j suis la vraie pute du collège, baissé les yeux c'était me soumettre. Je décide alors, afin de ne pas m'énerver de jouer la carte de l'indifférence et ça je sens que ça pourrais lui l'agacer car malgré tout cet acharnement parfois je me demande si c'est pas justes des actes déséperés pour capter mon attention

« Au fait, tu as entendu les rumeurs ? Tu coucherais avec un mec différent tous les soirs, c'est vrai ? » Je le regarde puis hausse les épaules d'un air plus calme et totalement indifférent.

« Ce qu'il y a de bien avec les rumeurs c'est qu'il est totalement impossible de démêler le vrai du faux peut être que oui je suis la catin du collège... peut être que non... finalement c'est pas ce qui m'intéresse moi... J'aime juste qu'on parle de moi »

J'ignorais si la technique d'indifférence était la bonne, cependant il me semble qu'Erwan n'apprécie pas vraiment. Il reviens d'ailleurs à la charge, espérant frapper fort

« Je suppose que tu as appelé immédiatement ton masseur quand tu as appris la nouvelle n'est-ce pas ? Ma pauvre chérie, tu as du être dans tous tes états » Aïe, le con... Je sens mon estomac bouillonner cependant je souris calmement alors qu'il rajoute : « Tu aurais pu m'appeler Felyn, je t'aurais fait un massage aphrodisiaque et un petit supplément, tu aurais été totalement relâché après avoir jouis mon nom » J'ouvre de grands yeux choqués.

« C'est mignon... Le jour ou tu parlera et tu prendra soin d'un femme comme tu t'occupes de tes machines tu auras peut être, je dis bien peut être une petite chance avec une fille facile de ma sororité... Mais pour l'instant tu n'es pas encore prêt on dirais. »

J'étais assez fière de ma réponse et j'étais d'un calme absolu. Je lui fait un clin d'oeil avant de me lever avec mon plateau pour m'en débarrasser et quitter le réfectoire

La voir me résister m'amusait autant que cela m'agaçait. Qu'est-ce qui pouvait la rendre si calme ? Croyait-elle pouvoir gagner à ce petit jeu ? Oh, me rabaisserait-elle tant au point qu'elle doute de ce que je puisse faire ? C'est méchant de sa part. Mais je ne m'avouerais jamais vaincu. Pas avant qu'elle ne cède en tout cas. « Là c'est plus en tant que fille que je te parle » Aurais-je enfin percer la petite carapace et fierté de la reine des Diamonds Hearts !? J'en jubile intérieurement. Mais je ne répondis rien à ça. Je viendrais à reprendre sa petite phrase tôt ou tard, mais chaque chose en son temps. Ne lâchant toujours pas son magnifique regard, j’attendais impatiemment le reste de ses réponses. Malheureusement, ce ne fut pas si concluant que cela. Ne pas la voir sortir de ses gonds me ferait presque croire qu’elle n’avait rien à faire de ce que l’on pouvait dire sur elle. Presque. « Ce qu'il y a de bien avec les rumeurs c'est qu'il est totalement impossible de démêler le vrai du faux peut être que oui je suis la catin du collège... peut être que non... finalement c'est pas ce qui m'intéresse moi... J'aime juste qu'on parle de moi » Assez intéressant. Elle aime que l’on parle d’elle, mais ce n’était pas franchement une nouveauté. Ça se voit juste à sa façon de se pavaner devant tout le monde. Si elle se retrouvait impopulaire et mal aimé de tout le monde ? Je dois dire que j’aimerais bien voir sa tête se décomposer si elle arrivait à devenir inconnue aux yeux de tous. Mais vu qu’elle ait populaire, autant jouer avec ce statut là.

Cependant, je ne dis toujours rien. Elle essayait constamment de me contrer, de rajouter quelque chose pour que je ne puisse pas avoir le dernier mot. Tu vas perdre à ce jeu là aussi, Felyn. Ah je vois que j’ai tapé dans le mille avec ton masseur et tes yeux qui s’écarquillent me montre que j’approche du but. Que j’approche du moment où tu allais craquer. « C'est mignon... Le jour ou tu parlera et tu prendra soin d'un femme comme tu t'occupes de tes machines tu auras peut être, je dis bien peut être une petite chance avec une fille facile de ma sororité... Mais pour l'instant tu n'es pas encore prêt on dirais. » Doutes-tu encore de moi ? J’en suis offusqué ma chérie, mais tu as l’air joueuse. Ton clin d’œil me fait sourire alors que tu me quittes déjà. Je fixais encore ta silhouette et laissais mon plateau à l’abandon pour te rattraper. Je mangerais plus tard, ça n’a pas d’importance. Si je peux encore attirer ton attention, je n’allais pas m’arrêter en si bon chemin. La rattrapant sans mal, je pris son poignet et l’attira en douceur contre le mur, la bloquant pour qu’elle ne m’échappe pas à nouveau. Ce serait tellement dommage. « Ne me fuis pas Felyn. Parlons, de garçon à fille, qu’en dis-tu ? » Un léger sourire aux lèvres, j’en oubliais totalement les gens qui passaient dans les couloirs. « A vrai dire, ça m’est égal si tu es la catin du collège, ça ne regarde que toi finalement » Mensonge. « Mais si tu aimes tant que l’on parle de toi, donne moi quelque chose à raconter, tu pourrais avoir un bénéfice non négligeable tu ne trouves pas ? » Doutant qu’elle accepte ceci, il me vint une idée par rapport à ses dernières paroles.

« Une fille facile ? Ça ne m’intéresse pas tu sais. Je vise plus haut, beaucoup plus haut, Felyn. Et je peux prendre soin d’une femme, comment peux-tu en douter alors que tu n’as jamais tenté avec moi ? » Du rentre-dedans ? Oui, et je n’allais pas m’arrêter en si bon chemin. Plus bas, je rajoutais : « Si tu veux être débarrassé de mes rumeurs et de moi par la même occasion, il n’y a qu’une chose à faire, ma chérie » finissais-je avec un grand sourire pervers. Et oui, un homme reste un homme. Mais elle avait le choix de toute façon. « Et puis, je ne dirais à personne que tu as succombé à mon chantage, ce sera comme notre petit secret juste à nous deux, qu’en penses-tu ? » Pouvait-elle refuser ? Bien sûr, mais ma vengeance n’en sera que pire. Je serais sans pitié et s’il fallait que je la détruire psychologiquement pour avoir sa chaleur physique, je n’hésiterais pas un seul instant à le faire. Sa vie serait un enfer, autant qu’elle abdique tout de suite. Et notre contrat de silence, je le tiendrais. Quand même, je ne suis pas un salaud à ce point. Enfin, les gens le remarqueront bien assez vite que j’aurais eu ce que je voulais d’elle de toute manière. Si je ne publie plus rien sur elle, ce sera une évidence. Mais qu’importe, je trouverais une autre cible s’il le fallait.

Insignifiant il ne l'était pas il était bien trop dangereux et il ne cessait de me torturer, il me fatiguait car non je n'était pas qu'une coquille vide, avant d'être reine je suis un jeune fille qui à malgré tout subis des choses monstrueuses. et quand j'étais avec lui j'avais l'impression de me retrouver 6 ans en arrière et cela me déstabilisait, mais aussi m'effrayais. Mais ce qu'il me rassure, c'est que Erwan se vente de tout savoir mais il ne connait que ma personnalité à Beau Soleil, c'est amplement suffisant. Je finis par me lever sans le saluer allant déposé mon plateau sur le chariot avant de quitter le réfectoire sans me retourner, pour quoi faire de toute façon. Je crois que je vais retourner dans ma chambre et sécherais mes cours de l'après-midi. Cependant, je pense que cela ne se passera pas comme je le souhaite, unes main s'accroche autours de mon poignet et sans que je n'ai le temps de rétorquer il me plaque contre le mur, je déteste être soumise de la sorte, j'ai des espèce de bouffée d'angoisse, mais hors de question qu'il le remarque.

« Ne me fuis pas Felyn. Parlons, de garçon à fille, qu’en dis-tu ? » Je fronce les sourcils d'un air légèrement dégouté « A vrai dire, ça m’est égal si tu es la catin du collège, ça ne regarde que toi finalement. Mais si tu aimes tant que l’on parle de toi, donne moi quelque chose à raconter, tu pourrais avoir un bénéfice non négligeable tu ne trouves pas ? » Je serre brutalement les dents ne souhaitant qu'une chose qu'il dégage de ma vue !

« Je sais faire parler de moi sans ton aide ! » Répondis-je plus froidement.

Mais j'ai l'impression qu'il ne m'écoute pas, il continue à me parler en me maintenant immobile. J'avais vraiment l'impression que ça allait mal finir cette histoire. Je calme les battements de mon coeur me maitrisant comme jamais.

« Une fille facile ? Ça ne m’intéresse pas tu sais. Je vise plus haut, beaucoup plus haut, Felyn. Et je peux prendre soin d’une femme, comment peux-tu en douter alors que tu n’as jamais tenté avec moi ? »

En réalité il ne me donnait vraiment pas envie comme ça, pas dans cette situation, pas comme ça... J'ai ressentis cette pression qu'une seule fois auparavant et ça c'est vraiment très mal fini ce que je sais c'est que... je ferais mieux de me taire et d'écarter les jambes...

« Et puis, je ne dirais à personne que tu as succombé à mon chantage, ce sera comme notre petit secret juste à nous deux, qu’en penses-tu ? » Voilà maintenant j'en suis persuadée c'est juste ça qu'il veut c'est dégoutant. J'ai un petit soupire

« Ok, tu veux que ça ce passe où ? Comment ? Tu préfères être dessus ? »

Demandais-je calmement en le regardant droit dans les yeux et pour qu'il s'énerve pas je saute sur ses lèvres. Je suis très persuasive lorsqu'il s'agit de ce genre de chose.

Ma seconde réapparition ne lui plut pas autant que je l'aurais secrètement espéré. « Je sais faire parler de moi sans ton aide ! » Je n'en doutais même pas, mais vu la notoriété de mon blog, je pensais que l'on aurait pu s'associer. Cependant, ce n'est pas avec ce genre de réponse que je ne compte abandonner. Dans un sens, ça doit lui plaire que je parle d'elle autant. Elle n'ose juste pas encore me l'avouer, mais ça viendra. Comme le fait que nous allions coucher ensemble et que j'aurais définitivement eu ce que je voulais d'elle. Pourquoi voyais-je cette peur indéchiffrable dans ses yeux ? Croyait-elle que j'allais la violer au milieu de tous les autres élèves ou dans un autre lieu d'ailleurs ? M'en voilà offusquer. Nos regards se soutenaient toujours l'un l'autre. Son petit soupire m'indiquait qu'elle en avait marre de moi. Dommage, on pourrait faire de si belle chose elle et moi dans un lit. Voyons, je n'étais pas un grossier personnage qui la violerait dans une ruelle sombre et abandonné en plein milieu de nuit. J'admets ne pas être un garçon fidèle et tout ce qu'il y a de plus galant quand je veux une fille, mais j'avais un minimum de respect et de galanterie quand je m'y mettais vraiment.

Ses paroles me surpris grandement : « Ok, tu veux que ça ce passe où ? Comment ? Tu préfères être dessus ? » et masqué cette surprise fut impossible quand je sentis un contact sur mes lèvres. Je devais rêver. Comment avait-elle réussi à renverser si vite la situation ? Pas moyen ! Mais d'un autre côté … Autant en profiter avant qu'elle ne puisse réaliser sa connerie. Gardant les yeux ouverts, un sourire non dissimulé aux lèvres, je rapprochais son corps du mien avec un bras entourant sa taille. Accentuer le baiser, je le réservais pour notre nuit de folie ensemble. Ce simple contact me suffisait pour le moment. Très vite, nos lèvres se séparèrent de mon plein gré. « Dans ma chambre, ce soir après les cours. On verra bien le reste après, ma chérie » chuchotais-je chaleureusement à son oreille. Une bouffée de fierté me prit immédiatement. Moi qui pensais que ça serait un minimum plus compliqué que ça … J'étais ravi qu'elle cède si aisément.

« A ce soir, Felyn » rajoutais-je, en caressant sa taille, restant plongé dans son regard. Un léger baiser sur la joue et je partais en direction des salles de cours pour le futur cours qui devait avoir lieu d'ici cinq minutes. Mon ventre criait famine mais je l'ignorais. Vu que je finissais une heure plus tôt que ma belle reine ce soir, j'aurais le loisir de manger quelque chose avant de faire du sport. Ma chambre était déjà rangée, attendant cette événement depuis des semaines entières. Pendant cette heure de libre, il fallait aussi que je finisse l'article de mon blog et que je le mette en forme avant de le poster. Je ne pourrais pas tricher par contre : si je mentionnais le nom de Felyn quelque part, elle le serait avant de me rejoindre et adieu notre partie de jambe en l'air que je convoitais tant. Cette idée m'était impossible à vivre ! Un marché est un marché de toute façon. Et si elle pensait faire assez parler d'elle sans mon site, on verrait bien si elle ne viendrait pas ramper devant moi d'ici quelques temps. Oublions. Pour le moment, tout ce qui m'importait était notre rendez-vous de ce soir.

(alors, si tu veux, tu réponds encore une fois – ou pas – et on fait un nouveau sujet dans le « couloir garçon » dans la chambre d'Erwan ? comme tu veux pour ma part, envoie moi juste un Mp si je dois refaire un sujet autre part ♥)